Collaborations académiques internationales

Cette collaboration a été initiée en 2014 avec le Dr Dao Van Tu et une Thèse de Sciences en cotutelle internationale entre l’Université Paris 7 et l’Université de Médecine de Ha Noï. Nous avons développé un programme autour d’un transfert de technologie (radiologie interventionnelle, bio-banques, microdissection laser, analyses génomiques à haut débit) pour l’étude des métastases de cancers du sein et l’identification des biomarqueurs de la survenue de métastases cérébrales.

Depuis, au sein de l’Unité de recherche trois jeunes médecins, les Drs Nong Thi Thuy Linh, Nguyen Thi Thuy, et Nguyen Van Tai sont venus travailler en tant que Stagiaires Associés sur un temps partagé avec l’hôpital. Ils ont tous trois été financées par les Relations Internationales de l’APHP.

Une collaboration a été initiée en 2020 autour de la synthèse d’oligo nucléotides antisens à visée thérapeutique. L’objectif est l’utilisation dans les systèmes nanoparticulaires notemment pour le ciblage de gènes sureprimés dasn des cellules souches résitantes aux anti cancereux.

La création du laboratoire international a pour but la poursuite et le développement de la collaboration dans les domaines scientifique, de formation par la recherche et de transfert technologique dans les deux sens que nous avons établi depuis 2003 sur les facteurs pronostiques et l’efficacité de la réponse thérapeutique dans les lymphomes humains. Grace à deux PRA successifs, nous avons harmonisé le recueil, la gestion et l’analyse des prélèvements tissulaires, et, à l’occasion de trois thèses en cotutelle, transféré la microdissection laser et les microméthodes moléculaires, ainsi qu’un logiciel pour les bases de données. Nous pouvons maintenant étudier en commun les relations entre marqueurs cellulaires et moléculaires d’apoptose et facteurs cliniques. La comparaison de deux grandes séries de lymphomes dans des populations différentes, avec des facteurs génétiques, épigénétiques et dans un environnement différent, nous permettra d’apprécier une éventuelle hétérogénéité dans la fréquence des différents types de lymphomes, et dans les aspects microscopiques et/ou moléculaires. S’il existe des différences, nous en approfondirons l’étude. Si ces facteurs sont similaires sur les deux sites, nous pourrons faire une étude conjointe de grande envergure et envisager des essais thérapeutiques prospectifs.