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Biomarqueurs de résistance aux anti-angiogéniques, cellules souches, ingénierie de nanoparticules

Les cancers du rein sont des tumeurs hétérogènes. Cette hétérogénéité d’un cancer pourraient être le fait d’une évolution clonale des tumeurs et/ou de la présence de cellules souches cancéreuses. Les cellules souches cancéreuses pourraient générer des cellules cancéreuses différenciées matures avec des différences génétiques et épigénétiques. Depuis 10 ans, les traitements anti-angiogéniques dont le sunitinib, ont beaucoup amélioré le pronostic des cancers du rein métastatiques. Cependant, les résistances secondaires se produisent constamment et nous avons démontré que les cellules souches cancéreuses sont une source potentielle de cette chimiorésistance avec une augmentation du risque de métastases et un plus faible taux de survie. Ces cellules souches pourraient donc être une cible préférentielle pour inverser cette résistance. Les nanoparticules d’or sont des outils innovants, particulièrement pour le traitement par photothermie car l’or peut être excité par laser pour induire une hyperthermie focale au-delà de 50°C. Nous avons récemment fait la preuve de concept de fonctionnaliser des nanoparticules d’or hybrides avec un anticorps pour cibler spécifiquement des cancers du sein HER2 et inverser la résistance au trastuzumab .

Nous faisons l’hypothèse que le ciblage des cellules souches de cancers du rein permettra d’inverser la résistance aux traitements classiques de type sunitinib. Dans ce projet, nous voulons synthétiser une nanoparticule d’or hybride vectorisée avec deux anticorps ciblant les cellules souches de cancers du rein, pour inverser la résistance acquise au sunitinib dans des modèles de xénogreffes de tumeurs de patients.

Financements : Plan cancer, HEPPROS, BQR, bourse excellence ambassade France Hanoï (Oanh Bui)


U942INSERM vsuel2

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